Si l’on avait demandé à l’un ou à l’autre des Scudéry, étroits collaborateurs, la vie véritable du Grand Cyrus, ils l’eussent écrite les yeux fixés sur le grand Roi, Racine, tout imprégné qu’il fût de la véritable grécité, ne distingue pas bien la psychologie d’un héros homérique ’d’avec celle d’un héros de la Fronde. […] On lit ceci dans la recette de l’antithèse-portrait : « Si les traits d’un personnage de roman peuvent s’appliquer à toute espèce de personnes, le personnage est mauvais » ; il faut particulariser ; jamais de types, jamais d’êtres synthétiques tels que : le Roi, la Jeune Fille, le Paysan, le Héros. […] Ils savaient que les rois fainéants se faisaient volontiers traîner par des bœufs, mais il y en avait six ou huit pour qui un bœuf était un animal aussi chimérique que le mastodonte ou l’ichthyosaure.