Amené, nous dit l’introduction, par l’ensemble de ses travaux sur la Gaule romaine, à s’occuper d’Attila et de son irruption au midi du Rhin, en 451, l’historien s’est arrêté avec une curiosité indicible devant l’étrange et terrible figure du roi des Huns, et il a eu la prétention de le contempler dans sa réalité, et en dehors de toute fantasmagorie et de tout mirage. […] Il n’y a pas que le roi des Huns qu’il nous représente sans vérité poétique, s’imaginant, comme tous les bourgeois de l’Histoire, que la prose, c’est la vérité ! […] Les Saints du temps, ces figures inouïes d’inspiration et de grandeur, éprouvent aussi le même déchet que la figure du roi des Huns.