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860. (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298

Haviland : Un dieu du tonnerre se précipitant au milieu des éclairs dans le bain d’une femme à moitié déshabillée ; un lutteur ou un kami, dont une femme remplit de saké la coupe, une coupe grande comme un plat, tandis que deux autres femmes accroupies à ses pieds rient de sa grosse bedaine poilue, prenant l’air. […] Et en dernier lieu, des études sur les gras et les maigres d’une fantaisie et d’un drôlatique à mourir de rire. […] Ces dix volumes contiennent des dessins du meilleur temps d’Hokousaï : ainsi la femme chinoise dans le somptueux luxe de ses robes ; ainsi une carpe panachée monumentale, qui a la puissance et la solidité d’un dessin fait d’après une sculpture ; ainsi un amusant croquis de trois ivresses : l’ivresse de l’ivrogne qui rit, l’ivresse de l’ivrogne qui se fâche, l’ivresse de l’ivrogne qui pleure. […] Et cela est dit dans un groupe de Japonais qui se tordent de rire. […] Quand j’ai eu exécuté deux ou trois dessins l’éditeur Kôshodô, qui était là, n’a pas voulu laisser perdre ces dessins, et il m’a fait dessiner tout un volume, qu’on doit regarder, au fond, comme une distraction, comme un amusement pour rire.

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