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469. (1855) Préface des Chants modernes pp. 1-39

Un excès ridicule d’ornementation a remplacé la richesse et la pureté des lignes. […] c’est que Molière était vivant au milieu de sa génération ; c’est qu’il peignait les ridicules, les mœurs, les petitesses et les mesquineries des jours qu’il traversait. […] Ce fut une explosion de gaieté à la vue de ces ridicules prétentions. […] Ce courage, je ne le puise pas dans un orgueil ridicule, dans une croyance outrecuidante en mon talent que je sais apprécier à sa juste et mince valeur, je le puise dans ma tendresse infinie pour vous et dans mon amour extraordinaire pour les choses sacrées de l’art, et de la pensée.

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