« — Oui, je t’aime toujours, mais je ne puis pas rester en rhétorique jusqu’à quarante ans », s’écrie-t-il désespéré, « l’uniforme du lycée me rend ridicule, je ne puis plus cacher ma barbe, et puis je suis las de me cacher dans les cabinets pour fumer une cigarette ! […] Henri Lavedan, sans prétendre à continuer les Colloques d’Érasme, nous donne aussi en une série de dialogues, un tableau de certains ridicules de notre temps ; M. […] et pas une réserve, pas une hésitation, vous savez, si vous ne voulez pas être traité comme un Philistin abject et ridicule. […] Aussi bien, la peine du talion qu’elles prétendent infliger à l’époux infidèle a-t-elle généralement l’inconvénient d’atteindre le juge-exécuteur en même temps que le coupable ; ce n’est pas en se barbouillant de boue qu’une femme ferait disparaître la marque d’un ridicule bien problématique dont la frapperait la légèreté ou l’inconduite de son mari. […] Qu’on n’en conclue pourtant pas à un livre de philosophie continue ; on y trouvera au contraire l’observation de la vie pratique et usuelle où apparaît l’être humain avec ses touchantes défaillances et ses honteux ridicules ; mais cela sans parti pris, sans concessions aux principes du roman naturaliste un peu démodé aujourd’hui.