Ces folies qui maintenant remplissent tout un poëme n’entreront dans les œuvres de l’avenir que comme assaisonnement utile, et même la noblesse, la pureté qui sont maintenant bannies, seront bientôt rappelées avec d’autant plus d’enthousiasme. » Et cela ainsi entendu, et toutes réserves faites, il revenait avec plaisir sur Mérimée de qui il disait : « C’est vraiment un rude gaillard » ; et sur Béranger qu’il ne sépare jamais de lui54, et dont il saisit, dont il analyse tout, jusqu’aux moindres finesses, sans en rien perdre. […] Il ne faut pas renverser, il faut bâtir ; élevons des édifices où l’humanité viendra goûter des joies pures. » Ce sont là de bien nobles querelles faites à Byron, et que j’oserai dire magnanimes ; et.si les admirateurs du grand barde n’en sont pas satisfaits, que peuvent-ils demander de plus que de voir Gœthe revenir sans cesse sur son jugement et le modifier ? […] » Je ne citerai qu’un de ses jugements entre dix sur Napoléon, car il y revient souvent.