… Est-ce un roman, construit avec des faits récemment découverts en Allemagne et en Angleterre, et avec des caractères curieux à étudier et retrouvés, comme on retrouve des cadavres, dans les oubliettes de l’Histoire ? […] Chose à noter : pour retrouver un fait, nous ne disons pas semblable, mais analogue, en énergie à l’assassinat de Philippe de Kœnigsmark, il faudrait remonter à Christine de Suède et au meurtre de Monaldeschi ! […] Cela fait frémir quand on songe aux lettres retrouvées, qui sont positives pour qui connaît la passion et les sous-entendus de son langage. […] On a retrouvé les faits matériels de la chronique de Kœnigsmark, le Disparu de l’Histoire sans laisser derrière lui, quelque part, comme le dernier des Ravenswood, la plume noire de sa toque, pour dire : « C’est là qu’il a passé et qu’il fut englouti. » Mais les causes de ces faits, étudiées à leur sinistre clarté, dans ces âmes d’une énergie presque fabuleuse en ces temps où, pour le bien comme pour le mal, l’âme humaine se ramollissait, pouvons-nous dire que nous les ayons ?