Représentons-nous, dans Platon, un homme simple, modeste, frugal, de mœurs austères, bon ami, citoyen zélé ; mais très-mauvais politique ; aimant le bien, & voulant le procurer aux hommes ; parlant toujours d’eux, & les connoissant peu ; aussi chimérique dans ses idées, que notre vertueux abbé de Saint-Pierre, ou le célèbre misanthrope Génevois. […] On voyoit, dans l’endroit le plus apparent de l’académie, les trois Graces représentées avec leurs attributs, pour montrer qu’elles peuvent s’allier à la philosophie, & que l’utile ne doit paroître que sous les dehors de l’agrément.