Qu’on se figure, dans ce cadre auguste et approprié, une de ces solennités telles qu’on les célébrait au Moyen-Âge les grands jours de fêtes saintes, un de ces drames liturgiques comme il s’en représentait alors dans les églises, avec musique et personnages, le clergé faisant les rôles, — les trois Mages à la crèche, les trois Maries au saint Tombeau, ou la scène des disciples d’Emmaüs au lendemain de la résurrection du Sauveur. […] C’est encore une tactique à leur usage, de le représenter comme un homme instruit, il est vrai, mais un architecte de livres et de cabinet, un pur archéologue : c’est ainsi que d’un général instruit on dira, pour le déprécier aux yeux des troupes, qu’il a fait son chemin dans les bureaux, ou d’un médecin, pour dégoûter de lui les malades, que c’est un érudit et non un praticien.