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1784. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

Le vrai Chateaubriand, celui qui ne songe plus à vulgariser les poèmes homériques ou les poèmes gaéliques, ne tombe jamais dans de telles erreurs ; dès qu’il se traduit lui-même, dès qu’il raconte sa propre vision, il est exact, il est sage » il est admirable, il vivifie logiquement les idées les plus extraordinaires et les rend belles en les rendait vivantes. […] Si jamais je me suis rendu coupa|ble d’un tel abus de mots, qu’on me le pardonne. […] L’ancienne langue marquait dans la parole des finales qui se sont amuies ; la  vulgarisation de récriture leur a rendu la vie. […] Il n’est pas mauvais de désarticuler les locutions, quand leur construction s’y prête, et de rendre au circulus vital des éléments qui se desséchaient. […] Fierabras était un géant sarrasin que ses exploits, contés par nos vieux poèmes, ont rendu célèbre.

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