C’est vous seule que je veux servir, vous êtes mon unique souveraine… » À travers mille échecs et mille traverses qu’il rencontrait à chaque pas, il continuait de jouir, selon son expression de fat, « de la plus ridicule faveur dont on puisse se former une idée ». […] Lauzun avait commencé à lui être infidèle avant même de l’avoir épousée car dans le temps où il allait lui faire sa cour au parloir de Port-Royal, ayant eu occasion d’y rencontrer Mlle de Beauvau (depuis princesse de Poix), il se prit de goût pour celle-ci et lui fit une déclaration par lettre ; il sollicitait son aveu pour rompre l’union projetée et la demander à ses parents « Elle eut horreur de la proposition du duc, et lui renvoya immédiatement sa lettre recachetée.