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463. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387

Petit Carême, 3e sermon, sur le Respect dû à la religion.] […] Esprit des lois, XXIV, ch. 1] : « Comme on peut juger parmi les ténèbres celles qui sont les moins épaisses… ainsi l’on peut chercher entre les religions fausses celles qui sont les plus conformes au bien de la société. » Et si nous voulons aller jusqu’au bout de sa pensée, quel reproche — en s’enveloppant, pour le lui faire, de précautions infinies — voyons-nous qu’il adresse à la « vraie religion » ? […] Douterons-nous que Montesquieu ne sût ce qu’il disait quand il écrivait que « les lois humaines, — par rapport aux lois de la religion, — tirent leur avantage de leur nouveauté » [Cf.  […] C’est à répandre aussi cette religion de la science que le grand Buffon a contribué par son Histoire naturelle. […] Mais sa philosophie n’en est pas moins une philosophie sociale ; — et l’on a pu dire de lui qu’il avait été « conservateur en tout, sauf en religion ». — Si en effet il n’ignore pas que les hommes ne valent pas grand’chose [Cf. 

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