Si Jean Gigon avait été pieux, la religion aurait mis de son auréole autour de cette tête tondue en brosse, selon l’ordonnance ; elle aurait mis de son rayon d’espoir dans ce mâle regard rectangulaire qui n’a peut-être jamais, sous la visière de son képi, cherché là-haut ce « je ne sais quoi » qui prend pitié du pauvre soldat, comme il prend pitié « du pauvre sauvage » ! La religion ! […] Seulement, et par cela même que la religion ne fut pas assez présente à ces fières et simples funérailles, il s’y mêla un détail que je regrette, qui m’en interrompt le pathétique et m’en déflore la grave simplicité.