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252. (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75

Religion, politique, philosophie, systèmes, l’homme a prononcé sur tout, il s’est trompé sur tout, il a cru tout définitif, et tout s’est modifié ; tout immortel, et tout à péri ; tout véritable, et tout a menti ! […] C’était de l’amour et de la religion, des pressentiments de la vie future délicieux et tristes comme elle, des extases et des découragemens, des horizons de lumière et des abîmes de ténèbres, de la joie et des larmes, de l’avenir et du désespoir ! […] C’est à populariser des vérités, de l’amour, de la raison, des sentiments exaltés de religion et d’enthousiasme, que ces génies populaires doivent consacrer leur puissance à l’avenir. […] et que les philosophies, les religions, les poésies n’étaient que des manifestations plus ou moins complètes de nos rapports avec l’être infini ; des échelons plus ou moins sublimes pour nous approcher successivement de celui qui est ! Les religions sont la poésie de l’âme.

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