Tout ce qu’il put prendre sur lui, ce fut de demander l’aumône à Dante : il le traduisit avec religion, et son auteur lui donna l’obole nécessaire, un jour de besoin suprême. […] Voulait-il changer le gouvernement, poser une religion nouvelle, fonder une école philosophique, dominer les hommes, séduire les femmes ? […] Monarchique et catholique, il défend l’autorité, exalte la religion, prêche le devoir, morigène la passion, et n’admet le bonheur que dans le mariage et la famille. […] L’amour du beau, l’horreur du commun, le dédain du succès vulgaire, le souci perpétuel de l’art, l’énergie de la conviction, la persistance au travail, le dévouement aux siens, la religion de la famille, l’incorruptible probité du cœur et de l’esprit : telles étaient les qualités qu’il cachait sous l’apparence élégante et spirituelle d’un homme de la meilleure compagnie.