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737. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Du génie critique et de Bayle »

Quant à la religion d’abord, il faut bien avouer qu’il est difficile, pour ne pas dire impossible, d’être religieux avec ferveur et zèle en cultivant chez soi cette faculté critique et discursive, relâchée et accommodante. […] La façon dont Bayle était religieux (et nous croyons qu’il l’était à un certain degré) cadrait à merveille avec le génie critique qu’il avait en partage. Bayle était religieux, disons-nous, et nous tirons cette conclusion moins de ce qu’il communiait quatre fois l’an, de ce qu’il assistait aux prières publiques et aux sermons, que de plusieurs sentiments de résignation et de confiance en Dieu, qu’il manifeste dans ses lettres.

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