Depuis, les idées religieuses s’étant extrêmement affaiblies, l’intérêt de cette pièce a diminué : ce combat ne produit plus le même effet sur les spectateurs. […] L’exemple des mauvaises mœurs détruit les impressions religieuses, le temps en affaiblit le souvenir. […] Les maximes de tolérance et d’humanité étaient alors regardées comme la satire du fanatisme religieux. […] Ce poète religieux était, comme on voit, en correspondance réglée avec les princes de l’Église, et jouissait d’un grand crédit à la cour de Rome. […] Il faut avouer cependant que Sémiramis est une pièce très édifiante, très religieuse, qui respire partout une odeur de piété et de sainteté.