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806. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XI, les Suppliantes. »

Ne souffre pas que, suppliante, je sois arrachée du pied de ces statues divines, entraînée comme une cavale, saisie par mes bandelettes bigarrées, tirée par mes voiles. » — Une image bucolique semble évoquer leur mère commune dans sa métamorphose douloureuse : — « Regarde-moi, je suis là, suppliante, exilée, errante, comme la vache poursuivie par le loup sur un haut rocher. […] Elles se tueront s’il les repousse, et d’un suicide inexpiable ; car les autels d’Argos seront leurs gibets. — «  Regarde ces ceintures qui retiennent nos vêtements, et sache qu’elles nous viendront en aide. » — « Explique-toi, que signifient ces paroles ? […] Le voilà, sous peine de meurtre, contraint à faire son devoir ; cinquante visages le regardent, déjà pâles de la mort prochaine.

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