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778. (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360

Regarde la belle Thaïs à tes côtés ; prends ce que les dieux t’envoient ! […] Le prince, ne pouvant dissimuler son tourment, regardait la beauté qui causait sa peine ; il soupirait et regardait, regardait et soupirait encore, jusqu’à ce que, succombant à la double ivresse du vin et de l’amour, le vainqueur vaincu s’affaissa sur le sein de Thaïs. […] Vois comme à ce bruit formidable le héros soulève la tête comme s’il sortait du tombeau et regarde autour de lui avec étonnement. […] Le bonhomme a naturellement répondu oui ; mais l’empereur ne pouvait rien ajouter, vu que les opéras regardent le seigneur Affligio.

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