— Regardez à l’horizon lointain… Ne craignez rien, filles timides ! […] Ici, la pensée se présente au commencement timide, indécise, grêle ; on l’attend, on la regarde venir ; c’est l’hésitation de la lyre qui prélude. […] J’aime mieux, pour ce qui me regarde, que ce soit l’homme mûr qui corrige l’enfant que l’enfant qui corrige l’homme mûr. […] Il faut observer, voir des contradictions, douter, se sentir glacé par l’incertitude, puis regarder encore et revenir à la charge ; véritable passion où l’écrivain est tenté bien des fois de s’écrier : « Dérision ! […] De quelque côté qu’on le regarde, comme sa figure se détache nettement du milieu de toutes les figures contemporaines !