Il m’a regardée, un peu surpris : “Non, m’a-t-il dit, les miennes sont plus jolies.” […] J’ai des fleurs dans un gobelet ; j’en ai longtemps regardé deux dont l’une penchait sur l’autre qui lui ouvrait son calice. […] Ces étoiles, je me souviens comme elles me donnaient une belle idée de Dieu, comme je me levais souvent quand on m’avait couchée, pour les regarder à la petite fenêtre donnant aux pieds de mon lit, chez nos cousines, à Gaillac. […] Mais tous ne l’écoutent pas ; les fossoyeurs avaient l’air de voir cela comme un arbre qui tombe ; le petit Cotive et d’autres enfants regardaient là-dedans comme dans un fossé où il y aurait des fleurs, l’air curieux et étonné. […] … » Et plus loin… « En entrant dans ma chambrette ce soir à dix heures, je suis frappée de la blanche lumière de la lune qui se lève ronde derrière un groupe de chênes aux Mérix ; la voilà plus haut, plus haut, toujours plus haut, chaque fois que je regarde.