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429. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVe entretien » pp. 317-396

Le profond respect que les Chinois conservent pour la mémoire de leur sage par excellence, et pour tout ce qui peut contribuer à leur en rappeler le souvenir, leur fait regarder ce tronc aride comme un monument digne de toute leur attention. […] « L’exemple de Tsée-Koung, le disciple favori, fut regardé par les autres comme un reproche tacite du peu d’affection qu’ils avaient pour leur maître, en s’éloignant de son tombeau comme ils l’avaient fait. […] « Après l’extinction totale des Tsin, vers l’an 203 avant Jésus-Christ, le grand Tay-tsou, Kao-hoang-ty, ayant réuni tout l’empire sous sa domination, regarda comme le premier de ses soins celui de lui rendre tout le lustre dont il avait brillé sous les premiers empereurs de Tcheou. […] À en juger par quelques interrogations venues d’Europe, il paraît que certaines gens le regardent comme un recteur de l’université. […] « Quant à l’éclat dont le chef de la littérature environne le trône, il suffit de dire que, mettant l’empereur dans le cas de parler en maître et en juge aux lettrés que la nation regarde comme ses maîtres, cela doit nécessairement consacrer, agrandir et ennoblir son autorité.

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