Les sourcils froncés, les narines relevées, les lèvres, serrées sous l’épaisse moustache tombante, expriment une méfiance mêlée d’angoisse ; tandis que, sous un front d’une hauteur et d’une largeur démesurées, les yeux regardent fixement dans le vide, deux yeux de bête, immobiles et sans pensée, des yeux qui ne voient pas et qui ne comprennent pas, mais où se lit plus clairement encore cette même expression d’épouvante désespérée. […] Il y avait été accoutumé aussi à regarder comme le premier devoir de tout écrivain de contribuer à la gloire et au bonheur de la patrie ; de sorte que toujours ensuite il a vu dans la littérature, non pas un simple jeu artistique, mais un moyen d’action politique et morale. […] Méténier, naturellement, attribue l’insuccès de ces trois pièces à des causes tout autres ; ou plutôt il nie leur insuccès, et il a raison en ce qui regarde la Puissance des Ténèbres, car tous ceux qui ont vu jouer ce drame, jadis, au théâtre Montparnasse, en ont gardé la profonde impression comme d’une œuvre venue non point simplement d’ailleurs, mais de plus haut.