Au bras qui le défend Un nourrisson gazouille une note indécise ; Sa mère, lui tendant le doux sein qu’il épuise, L’embrasse tout entier d’un regard triomphant. […] Et notez aussi qu’on ne donne pas « l’absoute » aux enterrements des petits enfants La mère embrasse du regard son enfant tout entier : il est donc bien grand, ce petit ? […] Je ne parle pas des « regards qui se tendent en grande fixité », ni des pleurs qui « se font brèche dans de grands yeux doux » (ce ne sont peut-être que des incertitudes de langue ou des sacrifices à la rime). […] Le poète voit si petit qu’il nous décrit en détail la navigation de deux papillons sur une feuille de frêne, « l’un trônant à la poupe, l’autre siégeant au gouvernail » : On voit passer sous leur corsage Des frémissements convulsifs, Et leur regard dégage Mille rayons lascifs. Des papillons qui ont des regards lascifs !