/ 1775
18. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117

Parfois, je m’amuse à observer derrière mes persiennes ; m’aperçoit-elle, aussitôt, tout en paraissant occupée pour la bonne à caresser sa petite fille, elle fait monter vers moi des regards de flamme. […] Je me mets à prendre l’habitude de fumer à la fenêtre, l’œil, chaque jour, prenant un rinforzando… Et le regard devient, tour à tour, un regard suppliant de désir, un regard fauve, un regard violateur dont je suis le pôle. […] » Et il disait cela, les yeux clignotants avec dedans un regard blessé — et triste comme la mort. […] Ses regards se croisaient sur le bois qu’il dessinait… puis c’étaient des douleurs soudaines, comme si on lui tirait des coups de fusil à travers la tête. […] Un regard baissé vers la terre, avec des mouvements de corps impérieux et une voix autoritaire.

/ 1775