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819. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Notes et éclaircissements. [Œuvres complètes, tome XIII] »

Et cet homme, prosterné au pied des autels, et exposé en spectacle à tout l’univers, ne vient-il pas lui-même abroger ses lois, et en reconnaître l’injustice ? […] Le riche, en entrant ici, n’a qu’à ouvrir les yeux pour reconnaître la vérité de cette parole : Toute chair n’est que de l’herbe, et toute sa gloire est comme la fleur des champs. […] » ——— L’auteur d’une Épître à M. de Châteaubriand, publiée en 1809, avait placé dans ses vers un tableau du siècle de Louis-le-Grand, où l’on reconnaîtra une imitation de ce passage : Comme on voit le soleil, disait-il, Comme on voit le soleil, ce monarque des mondes, À l’approche du soir s’incliner vers les ondes, Des forêts et des monts colorer le penchant, Et de ses feux encore embraser le couchant ; Tel Louis, atteignant la vieillesse glacée, Conservoit les débris de sa gloire passée, Et de la royauté déposant le fardeau, Grand par ses souvenirs, descendoit au tombeau. […] Nous ressemblons à des voleurs qui changent et qui ornent ridiculement les habits qu’ils ont dérobés, de peur qu’on ne les reconnaisse.

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