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711. (1880) Goethe et Diderot « Gœthe »

Pour Iphigénie en Tauride, cette pièce si vantée par tous les pédants, qui se reconnaissent dans Gœthe, si pédant lui-même, elle n’est, allez ! […] Le plaisant, ici, mais qui n’est point un plaisant neuf, c’est que le voleur caché reconnaît, au rendez-vous, sa femme, et ne peut se trahir et se faire prendre comme voleur. […] Et cette immensité d’ennui dont je reconnais en Gœthe la puissance, c’est la seule manière dont il ait été créateur. […] Dès les premiers jugements d’ensemble qu’il porte sur l’organisation de l’homme dans Gœthe, on reconnaît la vibration staëlique. […] La mesquinerie, l’égoïsme, le bourgeoisisme se reconnaissaient-ils en lui et s’adoraient-ils, en l’adorant ?

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