Avec leur sentimentale et mystérieuse transparence, ces deux titres : Elle et Lui, Lui et Elle 8, ne sont que des masques de verre à travers lesquels on voit les visages, et ces visages, tout le monde les a reconnus. […] Déjà, et bien avant que Paul de Musset n’opposât à l’Elle et Lui de madame Sand la foudroyante réplique de Lui et Elle, ce premier roman d’Elle et Lui avait été compris, interprété, commenté, expliqué, et on en avait reconnu, ou du moins on avait cru en reconnaître et les sentiments, et les caractères, et les situations ! […] Tout cela, vous le reconnaissez. […] Madame Sand, fille en tout de Rousseau, ne reconnaît pas cet esprit-là qu’elle va subir. […] … Tout le monde voudra vendre après la mort la peau de quelqu’un, en l’étiquetant de manière à la reconnaître, et sans dire brutalement : « C’est la peau de Monsieur tel ou de Madame telle, avec qui j’ai été si bien. » Nous marchons déjà sur cette pente.