Huit jours après, Vitart leur apporta la première des Lettres provinciales de Pascal, en leur disant : « Voilà ce que vous m’avez demandé. » Notre Charles Perrault se fait recevoir avocat ; il plaide, mais sa vue sensée et naturelle va bien au-delà des dossiers. […] Comme toutes choses ne peuvent pas demeurer au même état et vont naturellement en dépérissant, les années suivantes, il fallut aller recevoir soi-même les pensions chez le trésorier en monnaie ordinaire. […] Avant lui les élections académiques se faisaient comme à l’amiable, à haute voix, et sans qu’on allât au scrutin : Peu de temps après ma réception, je dis qu’il me semblait que Dieu avait bien assisté l’Académie dans le choix de ceux qu’elle avait reçus jusqu’alors, vu la manière dont elle les nommait, mais que ce serait le tenter que de vouloir continuer à en user de la sorte ; que ma pensée était qu’il faudrait dorénavant élire par scrutin et par billets, afin que chacun fût dans une pleine liberté de nommer qui il lui plairait. […] On lit dans le Journal de Dangeau, à la date du 7 septembre 1702 : « M. l’évêque de Senlis fut reçu à l’Académie.