Je ne pourrai pas faire exactement pour lui ce que j’ai fait pour Rousseau, car il est clair que le rapport est moins direct, chez Racine, entre la vie de l’écrivain et son œuvre. […] (Les rapports sont d’ailleurs nombreux et frappants entre Shakespeare, bien que complètement ignoré chez nous, et notre théâtre des trente premières années du xviie siècle.) […] Cela n’est pas tout à fait impossible, bien que, sauf la donnée très générale d’un amour combattu par le devoir, il y ait peu de rapport entre l’histoire de Bérénice et de Titus et celle d’Henriette et du roi son beau-frère. […] Elle a cru, sur les rapports d’Atalide et sur quelques faibles apparences, à l’amour de Bajazet. […] Et c’est alors qu’un monstre marin effraye ses chevaux et cause sa mort : dénouement dont le tragique et le merveilleux paraissent sans proportion ni rapport avec la fade historiette.