C’est pour une autre raison surtout qu’il ne saurait remplir le rôle de roman populaire et qu’il usurpe, en ce moment, la place qu’il détient. […] J’en aperçois deux raisons. […] Il y a une seconde raison. […] Émile Faguet, qui a écrit dans ses Politiques et Moralistes : « La littérature et l’art ne sont populaires qu’à la condition d’être médiocres. » On me permettra d’être d’un avis absolument contraire, et d’en dire les raisons. […] Il les fatigue bientôt, soit que les lecteurs, comme il arrive, connaissent mieux le monde que celui qui prétend le mettre en scène ; soit qu’ils aient, de la vanité de leur vie, plus de dégoût que l’écrivain n’en affecte ; soit qu’ils sachent, encore mieux que lui, que ce qui résiste à tant d’attaques, je veux dire le raffinement de l’esprit et des mœurs, a toujours eu un fond de solidité et une raison de durer.