Ceux des poëtes de cette période qui ont exprimé des idées générales, satisfaisaient moins leur raison qu’ils ne caressaient la mode, qui, fort heureusement, n’exceptait pas de ses caprices les choses qui s’adressent éternellement à la raison. […] Il se rend le témoignage qu’il n’a guère de mouvements qui se cachent et se dérobent à sa raison. […] Du moins a-t-on raison de tenir ceux qu’on lit pour les plus grands. […] Aussi préfère-t-il à Cicéron Pline avec toutes ses fables, qui troublent et qui embarrassent la raison humaine. […] Or, dans le doute, la raison, trop souvent découragée, laisse le champ libre à l’imagination.