/ 1898
419. (1891) La bataille littéraire. Quatrième série (1887-1888) pp. 1-398

L’ancien soldat ne répondait pas — Voyons, Poniche, dit le commandant, tu sais bien qu’il n’y a pas un mot de vrai dans tout ce que ce petit papier raconte contre moi ? […] Je les copie, de figure et au moral, le plus fidèlement que je peux ; je raconte leur histoire plus ou moins amalgamée à la mienne. […]   Je me suis promis de ne pas raconter le roman, mais je ne puis m’empêcher de signaler ce livre comme celui qui, de tous ceux que j’ai lus, m’a donné la plus nette impression du Japon. […] C’est qu’impressions, anecdotes, sont écrites, racontées sans effort, en belle et bonne langue française, sans contorsions, sans impropriété voulue de termes, sans recherche de l’effet quand même. […] Cette effroyable anecdote, si bien racontée, est suivie et précédée de beaucoup d’autres qui ne sont pas d’un moindre intérêt.

/ 1898