/ 1898
323. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Maucroix, l’ami de La Fontaine. Ses Œuvres diverses publiées par M. Louis Paris. » pp. 217-234

M. de Joyeuse avait une fille qui avait de l’esprit et de la beauté ; Maucroix la voyait se former et grandir : « Comme ce garçon est bien fait, a beaucoup de douceur et beaucoup d’esprit, et fait aussi bien des vers et des lettres que personne, à quinze ans elle eut de l’inclination pour lui. » C’est Tallemant qui nous peint ainsi son ami, et qui nous raconte l’historiette romanesque. […] Je ne me charge pas de répéter ici l’historiette de cet amour de Maucroix, raconté au long par Tallemant jusque dans ses circonstances les plus naïves. […] Il ne faudrait pourtant pas voir là-dedans une retraite par désespoir, un acte de sacrifice comme on le raconte d’un Rancé ou d’un Comminges : Maucroix n’avait point une si grande fermeté ni élévation de sentiments ; en pensant au canonicat, il cherchait une vie agréable, un arrangement honnête et facile, et la suite de ses relations avec la marquise de Brosses le prouva trop bien.

/ 1898