C’est l’histoire d’une famille de chrétiens, charmants et sublimes tour à tour, comme le sont les âmes saintes, racontée par eux-mêmes encore plus que par Mme Craven, leur sœur et leur fille, qui n’a guère fait, elle, que de mettre en ordre leur correspondance et leurs mémoires. […] Craven raconte bien moins la vie des siens qu’ils ne la vivent et ne la parlent eux-mêmes devant nous. […] Pour mon compte, j’aime mieux la famille de Laferronnais et Mme Craven l’a mieux racontée. […] Et il en est de même pour le Mot de l’énigme, un autre livre de cette femme vouée à ces romans qu’on pourrait tout aussi bien imprimer chez Marne que chez Didier, et qui nous avait raconté une assez belle histoire pour se dispenser d’écrire des romans, lesquels, du reste, pâtiraient tous devant cette noble et magnifique histoire, l’épopée d’une famille chrétienne ! […] L’histoire a les faits et l’intérêt des faits, même mal racontés.