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1103. (1874) Histoire du romantisme pp. -399

Mais nous ne voulons pas raconter maintenant cette grande bataille sur laquelle s’est déjà formée une légende. […] Nous voyons dans Victor Hugo raconté par un témoin de sa vie : « Il n’y eut que l’excentricité des costumes, qui, du reste, suffit amplement à l’horripilation des loges. […] Mais nous voilà comme Nestor, le bon chevalier de Gerennia, dont nous n’avons cependant pas encore l’âge, occupé à raconter des histoires et à dire aux hommes d’aujourd’hui ce qu’étaient les hommes d’autrefois. […] Mais voilà que l’habitude de l’analysé nous emporte, et que nous racontons Hernani. […] Plus d’un alors, comme dans ce concours de professions impossibles que raconte Théodore de Banville avec une ironie si résignée, aurait pu s’écrier sans mentir : « Moi, je suis poète lyrique, et je vis de mon état ! 

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