. — Et on trouvera dans ce premier acte un troisième genre de précision de la parole : c’est dans les récits d’Isolde, qui nous racontent ce qui a précédé, comment elle a soigné Tantris, comment elle a découvert que c’était lui le meurtrier de Morold, comment elle a voulu le tuer, mais que son regard lui fit tomber l’épée de la main. […] On pourrait même les trouver trop parfaites, car dans soixante vers très courts, Isolde nous raconte tout ce qui est essentiel et intéressant, absolument tout ; Gottfried de Strasbourg en avait exigé un peu plus de onze mille pour arriver à la scène du philtre ! […] Dernièrement enfin, M. de Villiers de l’Isle-Adam (Revue Wagnérienne, 3e année, V, 198) racontait un entretien qu’il avait eu avec Wagner en 1863, où le maître disait : « Sachez qu’avant tout je suis Chrétien. » Nous ne pensons pas, comme M.