Il avait ainsi évoqué toute la lignée, la branche légitime et la branche bâtarde, et cela au désespoir de sa mère, de Félicité qui ne rêvait que la destruction de ces documents dont l’existence pesait sur son orgueil, dévoilant les vices et les infériorités de toute la race. […] De ces deux fractions de société dont la fortune a fait, des oisifs et qui réunissent leurs nullités et leurs vices, est née une troisième classe intermédiaire, race hybride qui n’a plus ni la hauteur de sentiments de l’aristocratie, ni les vertus solides de la vraie bourgeoisie. […] Des races entières périssent du mal d’eau-de-vie : regardez du côté des Peaux-Rouges, bientôt ils ne seront plus. […] Les Coptes, derniers débris de la grande race égyptienne qui représentent les descendants du peuple des Sésostris et des Ptolémée, sont, quoi qu’on en dise, bien dégénérés ; leur religion mi-chrétienne, mi-musulmane (ils pratiquent la circoncision sur les deux sexes), est presque inclassable ; les moines coptes qui abordent tout nus, à la nage, les bateaux de touristes pour mendier, qui attaquent au besoin les voyageurs, qui confectionnent des eunuques pour les sérails, ne concilient guère plus de considération à la caste que les autres races du peuple. […] Il n’est pas d’ailleurs dans l’esprit de la race anglo-saxonne de s’en préoccuper.