III Ce besoin de chanter, besoin tout à fait irréfléchi, mais impérieux comme un instinct, n’est pas seulement propre aux poètes ; il est sensible dans tous les hommes, dans toutes les femmes, dans tous les enfants, et même dans certaines races d’animaux, comme les oiseaux, ces poètes de l’air, du chaume ou des bois. […] Les poètes sont les instruments sacrés sur lesquels les races humaines entendent résonner leurs propres mélodies.