Dans l’intervalle, cette race s’était dispersée en colonies florissantes, sur les rives de l’lonie et de l’Italie, et ces essaims semblaient avoir emporté avec eux le miel et l’industrie de la ruche. […] Mais cette race élue portait en elle des divinités qui devaient conquérir le monde : les génies de la beauté, de la civilisation, de l’éducation, du progrès ; une religion ouverte à toutes les hardiesses et à toutes les conceptions de l’esprit, le sens unique et parfait des arts, le culte des idées pures, un don de perfectionnement qui transformait tout ce qu’elle touchait.