L’enfant en qui allait s’épanouir la race était un joli blondin caressant. […] En franc étourdi, il s’était moqué sans pitié, dans « Les Secrètes Pensées de Rafaël », de leurs grands frais d’indignation pour une plaisanterie : Ô vous, race des dieux, phalange incorruptible, Électeurs brevetés des morts et des vivants ; Porte-clefs éternels du mont inaccessible, Guindés, guédés, bridés, confortables pédants ! […] Par le fond, elle appartient à une race disparue d’adolescents au cœur jeune, qui ne craignaient pas de laisser trembler une larme au bord de leur paupière.