Chacune d’elles lui apparut sinistre, mais pourvue de sa musique, sans quoi la race des hommes serait anéantie depuis longtemps. […] En ce lieu d’histoire qui refuse d’être abolie, il aperçut, à la porte d’une petite tente, un fellah employé aux fouilles ; et il écrivit : « Alors j’ai pensé qu’il doit y avoir quelqu’un pour qui cette antiquité et cet espace sans bornes sont misères égales, qui juge ce mendiant et les Pharaons, une loque de toile et les pyramides, aujourd’hui et les longs siècles, à la commune mesure de son éternité. » De tant de races, de peuples et de temps, il étudiait la transition lente, il examinait le successif héritage. […] Sur l’humour des races anglo-saxonnes, beaucoup de très sages personnes ont écrit beaucoup de fines pages : en dépit d’un si louable effort, l’humour des Anglo-Saxons reste, pour nous, assez mystérieux ; ne l’est-il pas devenu davantage ? […] Les écoliers du Latium y apprenaient l’origine légendaire de leur race, y trouvaient de nobles motifs d’orgueil national, de justes raisons de préférer leur patrie et leurs dieux aux dieux étrangers et aux diverses patries.