/ 1609
217. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre II. Le théâtre. » pp. 2-96

Au milieu des belles croyances populaires apparaissent les lugubres rêves et le cauchemar atroce de la sorcellerie. […] Ce que l’invention ou l’art — peuvent conseiller, je l’ai fait, et après tout cela, ô malheur, —  je trouve que tout cela n’est qu’un rêve, un conte de vieillard, —  pour contenir la jeunesse. […] Quand je rêve ainsi, je dors. —  Comme une folle, les yeux ouverts. —  Crois-tu que nous nous connaîtrons l’un l’autre, dans l’autre monde ? […] « Pour passer le temps, je dirai à Votre Grâce un rêve que j’ai fait la nuit dernière. Un rêve bien vain, bien ridicule. » Certainement, il est bien conté et encore mieux choisi, de sens profond, et de sens fort clair. « Charmant démon, dit tout bas son frère, l’entremetteur, elle lui apprend sous couleur de rêve à expédier son mari et la duchesse. » En effet, le mari est étranglé, la duchesse empoisonnée, et Victoria, accusée des deux crimes, est amenée devant le tribunal.

/ 1609