Tantôt, par une touche finale, le poète rattache l’apparition à un détail familier et vif, qui la fait entrer dans le cercle des existences réelles. […] Le réel et l’imaginaire se confondent chez Heine, des allégories d’idées abstraites deviennent des créatures vivantes et passionnantes. […] Avec la même intensité d’évocation, le poète compose, d’une série de pensées intimes et muettes, des tableaux réels, visibles, saisissants comme les spectacles familiers qu’éclaire le soleil.