Il a dans le récit un comique froid, particulier et assez désarçonnant pour les interrogations ingénues, et comme il déclarait qu’au fond les prisonniers n’avaient pas eu à se plaindre des Allemands, et qu’une dame, qui se trouvait là, lui disait : « — Alors on a été très aimable avec vous ? […] Dimanche 12 avril Ce soir, à dîner, la conversation est allée, je ne sais comment, au Neveu de Rameau, et témoignant mon admiration pour cette merveilleuse improvisation dans cette langue grisée, avec ces changements de lieux, ces brisements de récits, ces interruptions brusques et soudaines de l’intérêt, je comparais ce livre, au livre de Pétrone, au festin de Trimalcion, avec ses trous, ses lacunes, ses pertes de texte. […] Mercredi 9 décembre Maupassant serait attaqué de la folie des grandeurs, il croirait qu’il a été nommé comte, et exigerait qu’on l’appelât : « Monsieur le comte. » Popelin, prévenu qu’il y avait un commencement de bégayement chez Maupassant, ne remarquait pas, cet été, ce bégayement chez le romancier, à Saint-Gratien, mais était frappé du grossissement invraisemblable de ses récits. […] L’extraordinaire de ce récit, c’est que Duperré à quelque temps de là, disait à Popelin qu’il n’avait pas vu Maupassant.