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261. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « HISTOIRE DE LA ROYAUTÉ considérée DANS SES ORIGINES JUSQU’AU XIe SIÈCLE PAR M. LE COMTE A. DE SAINT-PRIEST. 1842. » pp. 1-30

Augustin Thierry en a tracé un savant et lucide exposé dans les belles Considérations qui précèdent ses Récits mérovingiens. […] Son récit entame et suit l’histoire de l’idée d’empire, de royauté et de dynastie, à partir d’Auguste : ses Prolégomènes remontent beaucoup plus haut et nous transportent du premier pas aux plateaux les plus reculés de la mystérieuse Asie. […] Comme le sujet général, qui est l’idée de royauté, ne prête pas à un récit continu, il devient quelquefois un prétexte ; l’auteur en profite pour se porter aux plus hautes questions historiques qui se lèvent à droite ou à gauche autour de lui : il met le siége devant tous les hauts clochers. […] Quoi qu’il en soit, et pour ne parler ici que des autorités éminentes, on aimerait à savoir ce que pense, par exemple, l’historien de la Civilisation sur les chapitres parallèles qui traitent de la transformation romaine ; ce que l’historien du Paganisme en Occident trouve à redire peut-être dans le tableau reproduit de ces mêmes luttes des deux mondes païen et chrétien ; ce qu’oppose sans doute l’auteur des Récits mérovingiens à cette inégalité de rôle un peu brusque entre Frédégonde et Brunehaut, et comment enfin l’historien dès longtemps désigné de Grégoire VII apprécie la peinture de Rome féodale à la veille de ce pontife2.

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