Mais écoutons-le lui-même : « Tous ces poèmes, ceux du moins qui résument le passé, sont de la réalité historique condensée ou de la réalité historique devinée. […] Mais, chez le plus fertile et le plus puissant de nos poètes, demeure le scrupule de rester fidèle à la réalité. […] Aussi peu de réalités que possible, en vérité. […] Ce n’est pas assez pour moi de peindre la nature de ses vraies couleurs ; je donne de la réalité à la fiction même, et je crée tout ce que j’imagine. […] La poésie, non seulement symbole, mais réalité d’une époque encore divine.