Il indique en plusieurs endroits que, si elle est pédante, dédaigneuse et romanesque par nature, il y a autre chose encore dans son cas ; que son mépris des « réalités » de l’amour est celui d’une fille mûre qui, ayant enfin écarté les amoureux par ses façons désobligeantes, est maintenant dévorée du désir de trouver un mari et hantée, au fond, par l’image de ces « réalités » pour qui elle professe tant d’horreur. […] Elle vous a sur les réalités du mariage des notions d’une précision ! […] Encore trois petits drames de rêve, ou plutôt de réalité ramenée à une sorte d’imagerie de rêve, et traduite par une sorte de balbutiement précieux et terrifié. […] Et, en effet, la bonne Astolaine et les sœurs de Palomides viennent délivrer les captifs en arrachant les pierres de la voûte, et la féerie s’évanouit sous la lumière crue du soleil ; et le rêve se dissout au heurt brusqué de la réalité. […] Et affirmerai-je que, dans la réalité, les yeux de Rémoussin ne s’ouvriraient pas et que, sauvé comme Morin, et condamné par cette heureuse chance à ne jamais se repentir, il descendrait à la benoîte inconscience de ce bon compère ?