Sans trop serrer de près les questions qui se rattachaient aux deux époques critiques de la vie du maréchal, j’avais entendu causer quelques-uns de ses amis, et j’avais été frappé du degré de chaleur et d’affection que tous mettaient à le défendre et à continuer de l’aimer. […] » Jardet, confondu de cette question, répondit en riant : « Fort bien, je pense, Sire. » Mais en parlant ainsi, Napoléon s’adressait moins à un autre qu’il ne conversait avec ses propres pensées. […] Dans cette conversation de plus de cinq heures, il passe en revue tous les points importants qui l’occupent, discute les divers partis qui lui restent à suivre, et, après les questions militaires, il en aborde d’autres plus générales, comme il faisait souvent.