Un écrivain allemand, fort compétent dans cette matière, Wendt, formulait ainsi en 1818 les questions que l’esthétique laissait encore à résoudre, après les travaux si nombreux de ses compatriotes. […] Elles soulèvent, elles décident d’avance les grandes questions littéraires qui doivent (nous l’allons voir) passionner bientôt le public français presque à l’égal d’une révolution. […] Une des matières les plus neuves de l’enseignement, celle que semblait appeler le mouvement littéraire de l’époque, c’était la question du beau et de l’art. […] Il observe la question sous toutes ses faces, et détache maille par maille la trame des fausses doctrines, jusqu’à ce que la difficulté se dénoue d’elle-même. […] Kant (Beobachtung über das Gefuhl des Schoenen und Erhabenen 1764 et Kritik der Urtheilskraft 1790) n’aborde encore la question que de son point de vue tout subjectif.